Priorité aux piétons, éthylotest anti-démarrage… De nouvelles mesures de sécurité routière entrent en vigueur en 2018

C’est pour protéger au mieux ces usagers pour le moins vulnérables, que depuis le 18 Septembre 2018, l’État français a pris de nouvelles mesures plus dures envers les conducteurs. 

Pour vous assurer d’être en règle, AutoControl Perpignan vous propose cette semaine un petit tour d’horizon des nouvelles directives prises par le gouvernement en faveur de la sécurité routière.

A titre d’information, en 2017, selon le site Internet de la Sécurité routière 519 piétons ont été tués dans un accident de la route dont plus de la moitié (325) dans une agglomération, majoritairement à la suite d’une collision avec une automobile.
Or, pour rappel, selon l’article R.415.11, « tout conducteur est tenu de céder le passage au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire ».
C’est donc pour protéger au mieux ces usagers pour le moins vulnérables, que l’État français a pris de nouvelles mesures plus dures envers les conducteurs.

Jusqu’à moins 6 points sur le permis
Mais alors que risque un conducteur en cas de refus de priorité aux piétons ? Cela pourrait être une question posée aux candidats au permis de conduire. Mais en l’occurrence, la réponse n’est plus la même à compter du 18 Septembre : retrait de 6 points au lieu de 4 jusqu’alors.
L’objectif ? Lutter plus efficacement contre la conduite en état d’alcoolémie et de renforcer la sécurité des piétons sur les passages protégés.

Plus de sévérité sur les éthylotests antidémarrage (EAD)
Ce décret élargit également le recours aux éthylotests antidémarrage (EAD) pour lutter contre l’alcoolémie au volant. Un éthylotest antidémarrage est un instrument de mesure du taux d’alcool dans l’air expiré, associé au système de démarrage d’un véhicule. Avant de démarrer, le conducteur doit souffler. Et si le taux d’alcool enregistré est supérieur à celui autorisé par la législation, il empêche la mise en route du moteur.
Désormais, en cas d’alcoolémie supérieure à 0,8 g/l, le préfet peut vous obliger à poser un EAD dans votre véhicule, et, de fait, souffler avant de démarrer pendant une durée de 6 mois maximum. C’est une véritable alternative à la suspension du permis de conduire qui était auparavant la seule option dont disposait le préfet.
Pour information, l’installation de ce dispositif coûte aux alentours de 1 300€.
Enfin, en cas de surnombre de passagers dans le véhicule, le conducteur se verra retirer 3 points du permis de conduire.
Toutes ces nouvelles mesures s’ajoutent au très controversé abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central, effectif depuis le 1er juillet.

Written by Fabienne Lamour Gonzalez

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